vendredi 28 janvier 2011

IV. Les Versets Coraniques et la Femme


Recension des Versets Coraniques liés aux Femmes dans un Ordre Chronologique :




Le Coran, s'il est lu suivant la méthodologie linguistique post-saussurienne et historico-critique, révèle une discrimination positive envers la gent féminine, qui s'avère avortée dans le monde arabo-musulman. Néanmoins, la notion d'égalité des sexes est étrangère à la sémantique du Coran qui se fonde sur un système social non individualiste, excluant l'idée de compétition (sauf dévotionnelle et cultuelle), et imputant à chaque sexe une part de tâches. Laissant par ailleurs la gestion de ceux-ci aux couples.


Les Versets :


(Cor. 22/112/5,5-6 ; 38) :

"Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. (Vous sont permises) les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur dot, avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes[1]. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delà, du nombre des perdants.Ô les croyants ! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu'aux chevilles. Et si vous êtes pollués, alors purifiez-vous (par un bain); mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu ou' il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains. Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait. Peut-être serez-vous reconnaissants[7]."


(Cor. 39/7,81 ; 127 ; 141 ; 189) :

"Ô enfants d'Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur[7],[f]. - C'est un des signes (de la puissance) d'Allah. Afin qu'ils se rappellent. (...) 'Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes à l'exclusion des femmes[2] ! Vous êtes bien un peuple outrancier.' (...) Et les notables du peuple de Pharaon dirent : "Laisseras-tu Moïse et son peuple commettre du désordre sur la terre, et lui-même te délaisser, toi et tes divinités ? " Il dit : "Nous allons massacrer leurs fils et laisser vivre leurs femmes. Nous aurons le dessus sur eux et les dominerons.[3]" (...) (Rappelez-vous) le moment où Nous vous sauvâmes des gens de Pharaon qui vous infligeaient le pire châtiment. Ils massacraient vos fils et laissaient vivre vos femmes. C'était là une terrible épreuve de la part de votre Seigneur[3]. (...) C'est Lui qui vous a créés d'un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu'il trouve de la tranquillité auprès d'elle[5] ; et lorsque celui-ci eut cohabité avec elle, elle conçut une légère grossesse, avec quoi elle se déplaçait (facilement). Puis lorsqu'elle se trouva alourdie, tous deux invoquèrent leur Seigneur : "Si Tu nous donnes un (enfant) sain, nous serons certainement du nombre des reconnaissants"."


(Cor. 42/25,68) : 

"Qui n'invoquent pas d'autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu'Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent pas de fornication[7],[j] - car quiconque fait cela encourra une punition."


(Cor. 50/17,32) : 

"Et n'approchez point la fornication[7],[j]. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin !"


(Cor. 52/11,71-72) : 

"Sa femme était debout, et elle rit alors; Nous lui annonçâmes donc (la naissance d') Isaac, et après Isaac, Jacob. Elle dit : "Malheur à moi! Vais-je enfanter alors que je suis veille[3] et que mon mari, que voici, est un vieillard ? C'est là vraiment une chose étrange ! ""


(Cor. 53/12,21 ; 23-30) :

"Et celui qui l'acheta était de l'Egypte, Il dit à sa femme : "Accorde lui une généreuse hospitalité. Il se peut qu'il nous soit utile ou que nous l'adoptions comme notre enfant[3]." Ainsi avons-nous raffermi Joseph dans le pays et nous lui avons appris l'interprétation des rêves. Et Allah est souverain en Son Commandement : mais la plupart des gens ne savent pas. (...) Or celle (Zulikha) qui l'avait reçu dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : "Viens, [je suis prête pour toi!]" - Il dit : "Qu'Allah me protège! C'est mon maître qui m'a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas". Et, elle le désira. Et il l'aurai désirée n'eût été ce qu'il vit comme preuve évidente de son Seigneur[5]. Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. Et tous deux coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari [de cette femme] à la porte. Elle dit : "Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta famille sinon la prison, ou un châtiment douloureux ? " [Joseph] dit : "C'est elle qui a voulu me séduire". Et un témoin, de la famille de celle-ci témoigna : "Si sa tunique [à lui] est déchirée par devant, alors c'est elle qui dit la vérité, tandis qu'il est du nombre des menteurs. Mais si sa tunique est déchirée par derrière, alors c'est elle qui mentit, tandis qu'il est du nombre des véridiques". Puis, quand il (le mari) vit la tunique déchirée par derrière, il dit : "C'est bien de votre ruse de femmes! Vos ruses sont vraiment énormes ! Joseph, ne pense plus à cela ! Et toi, (femme), implore le pardon pour ton péché car tu es fautive". Et dans la ville, des femmes dirent : "La femme d'Al-Azize essaye de séduire son valet! Il l'a vraiment rendue folle d'amour. Nous la trouvons certes dans un égarement évident."


(Cor. 55/6,100-101 ; 139) :

"Et ils ont désigné des associés à Allah : les djinns, alors que c'est Lui qui les a créés. Et ils Lui ont inventé, dans leur ignorance, des fils et des filles, Gloire à Lui! Il transcende tout ce qui lui attribuent. Créateur de cieux et de la terre. Comment aurait-Il un enfant, quand Il n'a pas de compagne ? C'est Lui qui a tout créé, et Il est Omniscient. (...) Et ils dirent : "Ce qui est dans le ventre de ces bêtes est réservé aux mâles d'entre nous, et interdit à nos femmes[5]." Et si c'est un mort-né, ils y participent tous. Bientôt Il les rétribuera pour leur prescription, car Il est Sage et Omniscient."


(Cor. 67/60,12) :

"Et si quelqu'une de vos épouses s'échappe vers les mécréants, et que vous fassiez des représailles, restituez à ceux dont les épouses sont parties autant que ce qu'ils avaient dépensé[7]. Craignez Allah en qui vous croyez."
 

(Cor. 87/2,35 ; 49 ; 187 ; 197 ; 221-223 ; 226-237 ; 240-241) :

"Et Nous dîmes : "Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes". (...) Et [rappelez-vous], lorsque Nous vous avons délivrés des gens de Pharaon, qui vous infligeaient le pire châtiment : en égorgeant vos fils et épargnant vos femmes. C'était là une grande épreuve de la part de votre Seigneur[3]. (...) On vous a permis, la nuit d'as-Siyam, d'avoir des rapports avec vos femmes; elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles[5];[f]. Allah sait que vous aviez clandestinement des rapports avec vos femmes. Il vous a pardonné et vous a graciés. Cohabitez donc avec elles, maintenant, et cherchez ce qu'Allah a prescrit en votre faveur ; mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit . Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. Mais ne cohabitez pas avec elles pendant que vous êtes en retraite rituelle dans les mosquées[7],[a]. Voilà les lois d'Allah : ne vous en approchez donc pas (pour les transgresser).C'est ainsi qu'Allah expose aux hommes Ses enseignements, afin qu'ils deviennent pieux. (...) N'épousez pas les associatrices tant qu'elles ne croient pas ; une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si celle-ci vous plaît. Et n'épousez pas les associateurs tant qu'ils ne croient pas ; un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur, même si celui-ci vous plaît[7],[1],[i]Ceux-là appellent au feu, alors que Dieu appelle au Paradis et au pardon, avec Sa permission. Il clarifie Ses signes aux gens, afin qu'ils se rappellent. Le pèlerinage à lieu dans des mois connus. Si l'on se décide de l'accomplir, alors point de rapport sexuel[7], point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleur provision est la piété. Et redoutez-Moi, ô doués d'intelligence ! (...) Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. - Dis : "C'est une incommodité. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d'Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient"[7],[a]Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ par où vous le voulez et oeuvrez pour vous-mêmes [jachère ou plants]. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants! (...) Pour ceux qui font le serment de se priver de leur femmes, il y a un délai d'attente de quatre mois. Et s'ils reviennent (de leur serment) celui-ci sera annulé, car Allah est certes Pardonneur et Miséricordieux ! Mais s'ils se décident au divorce, (celui-ci devient exécutoire) car Allah est certes Audient et Omniscient[4]. Et les femmes divorcées doivent observer un délai d'attente de trois menstrues[7],[b] ; et il ne leur est pas permis de taire ce qu'Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Leur réunion est meilleure que leur séparation, s'ils veulent la réconciliation[7],[c]. En leur faveur l'équivalent de ce qui est en leur désavantage selon les usages. Et Allah est Puissant et Sage. Le divorce n'est plus permis que pour seulement deux fois. Alors, c'est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec gentillesse. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, - à moins que tous deux ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que d'aucuns des deux ne puissent se conformer aux ordres d'Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se sépare avec quelque bien. Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas[4],[b],[d]. Et ceux qui transgressent les ordres d'Allah ceux-là sont les injustes. S'il divorce avec elle (la troisième fois) alors elle ne lui sera plus licite tant qu'elle n'aura pas épousé un autre. Et si ce (dernier) la répudie alors les deux ne commettent aucun péché en reprenant la vie commune, pourvu qu'ils pensent pouvoir tous deux se conformer aux ordres d'Allah[4],[a]. Voilà les ordres d'Allah, qu'Il expose aux gens qui comprennent. Donc quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors, reprenez-les conformément à la bienséance, ou libérez-les conformément à la bienséance[7],[b]. Mais ne les retenez pas pour leur faire du tort : vous transgresseriez alors et quiconque agit ainsi se fait du tort à lui-même. Ne prenez pas en moquerie les versets d'Allah[4],[a]. Et rappelez-vous le bienfait d'Allah envers vous, ainsi que le Livre et la Sagesse qu'Il vous a fait descendre, par lesquels Il vous exhorte. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah est Omniscient. Et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s'ils s'agréent l'un l'autre, et conformément à la bienséance[4],[b],[c]. Voilà à quoi est exhorté celui d'entre vous qui croit en Allah et au Jour dernier. Ceci est plus décent et plus pur pour vous. Et Allah sait, alors que vous ne savez pas. Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier. Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul grief a leur faire. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous faire non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah observe ce que vous faites. Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses : celles-ci doivent observer une période d'attente de quatre mois et dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront d'elles mêmes d'une manière convenable[4],[d]. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion à une proposition de mariage , ou d'en garder secrète l'intention. Allah sait que vous allez songer à ces femmes. Mais ne leur promettez rien secrètement sauf à leur dire des paroles convenables. Et ne vous décidez au contrat de mariage qu'à l'expiration du délai prescrit. Et sachez qu'Allah sait ce qu'il y a dans vos âmes[7]. Prenez donc garde à Lui, et sachez aussi qu'Allah est Pardonneur et Plein de mansuétude. Vous ne faites point de péché en divorçant d'avec des épouses que vous n'avez pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur dot. Cédez-leur toutefois - l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité - quelque bien convenable dont elles puissent jouir. C'est un devoir pour les bienfaisants. Et si vous divorcez d'avec elles sans les avoir touchées, mais après fixation de leur dot, versez-leur alors la moitié de ce que vous avez fixé, à moins qu'elles ne s'en désistent, ou que ne se désiste celui entre les mains de qui est la conclusion du mariage. Le désistement est plus proche de la piété. Et n'oubliez pas votre faveur mutuelle[7],[d]. Car Allah voit parfaitement ce que vous faites. (...) Ceux d'entre vous que la mort frappe et qui laissent les épouses, doivent laisser un testament en faveur de leurs épouses pourvoyant à un an d'entretien sans les expulser de chez elles. Si ce sont elles qui partent, alors on ne vous reprochera pas ce qu'elles font de convenable pour elles-mêmes[4],[d],[e], Allah est Puissant et Sage. Les divorcées ont droit à la jouissance d'une allocation convenable, [constituant] un devoir pour les pieux[4]."


(Cor. 89/3,35-37 ; 42-44 ; 47 ; 61) :

"(Rappelle-toi) quand la femme d'Imran dit : "Seigneur, je T'ai voué en toute exclusivité ce qui est dans mon ventre. Accepte-le donc, de moi[3]. C'est Toi certes l'Audient et l'Omniscient". Puis, lorsqu'elle en eut accouché, elle dit : "Seigneur, voilà que j'ai accouché d'une fille"; or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché! Le garçon n'est pas comme la fille. "Je l'ai nommée Marie, et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni". Son Seigneur l'agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zacharie. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d'elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d'elle de la nourriture. Il dit : "Ô Marie, d'où te vient cette nourriture? " - Elle dit : "Cela me vient d'Allah". Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. (...) (Rappelle-toi) quand les Anges dirent : "Ô Marie, certes Allah t'a élue au-dessus des femmes des mondes. "Ô Marie, obéis à Ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s'inclinent". - Ce sont là des nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Car tu n'étais pas là lorsqu'ils jetaient leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie ! Tu n'étais pas là non plus lorsqu'ils se disputaient. (...) - Elle dit : "Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée? " - "C'est ainsi! " dit-Il. Allah crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : "Sois"; et elle est aussitôt. (...) A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire : "Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs[8].


(Cor. 90/33,28-33 ; 49 ; 52 ; 59) :

"Ô Prophète! Dis à tes épouses : "Si c'est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez ! Je vous demanderai [les moyens] d'en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice. Mais si c'est Allah que vous voulez et Son messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense. Ô femmes du Prophète ! Celle d'entre vous qui commettra une turpitude prouvée, le châtiment [céleste en enfer] lui sera doublé par deux fois[j] ! Et ceci est facile pour Allah. Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution. Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade [l'hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. Restez attachées à vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'islam (Jahiliyah). Accomplissez le Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement[8]. (...) Ô vous qui croyez! Quand vous vous mariez avec des croyantes et qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, vous ne pouvez leur imposer un délai d'attente . Donnez-leur jouissance [d'un bien] et libérez-les [par un divorce] sans préjudice[d]. (...) Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; - à l'exception des esclaves que tu possèdes[8]. Et Allah observe toute chose. (...) Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener avec elles [en sortant] de leurs draps : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées[7],[f]. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."


(Cor. 92/4,1 ; 3-4 ; 7 ; 11-12 ; 15 ; 19-25 ; 32-36 ; 43 ; 75-76 ; 98 ; 124 ; 127-130) :

"Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci sont épouse , et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang[5]. Certes Allah vous observe parfaitement. (...) Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins, il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice[4],[g]. Et donnez aux épouses leur dot, de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon coeur[7],[d]. (...) Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part impérative[e]. (...) Voici ce qu'Allah vous recommande[7] : au sujet de vos enfants au fils, une part [au maximum ?] équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt : à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d'Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage. Et à vous : la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette. Et à elles : un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu'il laisse un frère ou une soeur , à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d'une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l') Injonction d'Allah ! Et Allah est Omniscient et Indulgent[4][5],[7]. (...) Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard[7],[j]. (...) Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé[4],[d],[e]. Et comportez-vous convenablement envers elles[6]. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l'une un quintar, n'en reprenez rien[7],[d]. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? Comment oseriez-vous le reprendre, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennelEt n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination , et quelle mauvaise conduite[7] ! Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une soeur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils nés de vos reins; de même que deux soeurs réunies - exception faite pour le passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux ; et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves sous vos mains propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur dot, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du dot,[h]. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage. Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes[i]. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres. Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres et donnez-leur un dotconvenable ; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, à elles la moitié du châtiment [céleste en enfer] des femmes libres (non esclaves) mariées[7],[j]. Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant[4]. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (...) Ne convoitez pas ce qu'Allah a attribué aux uns d'entre vous plus qu'aux autres; aux hommes la part qu'ils ont acquise, et aux femmes la part qu'elles ont acquise[4],[5],[e]. Demandez à Allah de Sa grâce. Car Allah, certes, est Omniscient. A tous Nous avons désigné des héritiers[4] pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents, et ceux envers qui, de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Allah, en vérité, est témoin de tout. Les hommes veillent sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi par les dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à Allah), et protègent ce qui doit être protégé [leur sexe], pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez le désintéressement [charnel], exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et abordez-les. Si elles sont devenues conciliantes, alors ne cherchez plus de voie contre elles [pas de divorce], car Allah est certes, Haut et Grand ! Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur[7],[d]Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers[6] (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant, (...) Ô les croyants ! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d'impureté [pollués] - à moins que vous ne soyez en voyage - jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. Allah, en vérité est Indulgent et Pardonneur[7],[a]. (...) Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : "Seigneur! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur". Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tagut . Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes, faible. (...)  A l'exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie [à émigrer pour quitter la cité injuste] : (...)  Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes oeuvres, tout en étant croyant, les voilà ceux qui entreront au Paradis; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d'un creux de noyau de datte. (...) Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes. Dis : "Allah vous donne Son décret là-dessus, en plus de ce qui vous est récité dans le Livre, au sujet des orphelines auxquelles vous ne donnez pas ce qui leur a été prescrit, et que vous désirez épouser, et au sujet des mineurs encore d'âge faible". Vous devez agir avec équité envers les orphelins[4],[e]. Et de tout ce que vous faites de bien, Allah en est, certes, Omniscient. Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors ce n'est pas un péché pour les deux s'ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la ladrerie[4],[d]. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux, Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens. Mais si vous vous réconciliez et vous êtes pieux[7],[g], donc Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. Si les deux se séparent, Allah de par Sa largesse, accordera à chacun d'eux un autre destin. Et Allah est plein de largesses et parfaitement Sage[7]."


(Cor. 99/65,1-2 ; 4 ; 6) :

"Ô Prophète ! Quand vous répudier les femmes, répudiez-les conformément à leur période d'attente prescrite; et comptez la période; et craignez Allah votre Seigneur. Ne les forcez pas à sortir de leurs maisons, et qu'elles n'en partent pas, à moins qu'elles n'aient commis une turpitude prouvée[4],[c]. Telles sont les lois d'Allah. Quiconque cependant transgresse les lois d'Allah, se fait du tort à lui-même. Tu ne sais pas si d'ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau ! Puis quand elles atteignent le terme prescrit, retenez-les de façon convenable, ou séparez-vous d'elles de façon convenable; et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins. Et acquittez-vous du témoignage envers Allah. Voilà ce à quoi est exhorté celui qui croit en Allah et au Jour dernier[4],[c]. Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable. (...) Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses[7],[d]. (...) Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elle sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires . Et concertez-vous [à ce sujet] de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui[4],[d]."


(Cor. 102/24,2-9 ; 30-31) :

"La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet[7],[j]. Et ne soyez point pris de pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un groupe de croyants assiste à leur punition. Le fornicateur n'épousera qu'une fornicatrice ou une associatrice. Et la fornicatrice ne sera épousée que par un fornicateur ou un associateur; et cela a été interdit aux croyants. Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers, à l'exception de ceux qui, après cela, se repentent et se réforment[7],[j], car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Et quant à ceux qui lancent des accusations contre leurs propres épouses, sans avoir d'autres témoins qu'eux mêmes, le témoignage de l'un d'eux doit être une quadruple attestation par Allah qu'il est du nombre des véridiques, et la cinquième [attestation] est "que la malédiction d'Allah tombe sur lui s'il est du nombre des menteurs". Et on ne lui infligera pas le châtiment [de la flagellation] si elle atteste quatre fois par Allah qu'il [son mari] est certainement du nombre des menteurs, et la cinquième [attestation] est que la colère d'Allah soit sur elle, s'il était du nombre des véridiques[7]. (...) Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté[7],[j]. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur couverture contre la crevasse de leur poirtine[7],[f] ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants, afin que vous récoltiez le succès."


(Cor. 107/66,5) :

"S'Ils vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleurs que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges[8]."


(Cor. 113/9,24 ; 67-68 ; 71-72) : 

"Dis : "Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre . Et Allah ne guide pas les gens pervers". (...) Les hypocrites, hommes et femmes, appartiennent les uns aux autres. Ils commandent le blâmable, interdisent le convenable, et replient leurs mains (d'avarice). Ils ont oublié Allah et Il les a alors oubliés. En vérité, les hypocrites sont les pervers. Aux hypocrites, hommes et femmes, et aux mécréants, Allah a promis le feu de l'Enfer pour qu'ils y demeurent éternellement. C'est suffisant pour eux. Allah les a maudits. Et pour eux, il y aura un châtiment permanent. (...) Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable[6] accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. Aux croyants et aux croyantes, Allah a promis des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour qu'ils y demeurent éternellement, et des demeures excellentes, aux jardins d'Eden [du séjour permanent]. Et la satisfaction d'Allah est plus grande encore, et c'est là l'énorme succès."












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[1] Autorisation du mariage de musulmans avec des Juives ou des Chrétiennes.

[2] Allusion au peuple de Lot qui s'interdisait les relations hétérosexuelles, et la condamnation de cet usage.

[3] Passages mentionnant des récits des anciens.

[4] Passages réformant les usages en faveur des femmes.

[5] Lever d'un tabou discriminant les femmes.

[6] Instructions explicites d'agir bien envers les femmes.

[7] Passages organisant les relations entre couples.

[8] Passages spécifiques aux épouses du Prophète.

[a] Lever du tabou sur les menstrues des femmes.

[b] Réformes facilitant le veuvage de la femme.

[c] Réformes au sujet des abus masculins dans le divorce unilatéral masculin limité à trois menstrues et interdisant de retenir leurs épouses, de les chasser avant échéance de la période de viduité, et de les épouser tant qu'elles n'ont pas consommé un autre mariage raté avec un autre homme si elles acceptent de les épouser une seconde fois.

[d] Dispositions protégeant la femme en cas de divorce. La répudiation sera limitée à trois injonctions étalées sur trois menstruations, et un équivalent de divorce unilatéral féminin nécessitant trois mois de période de viduité (divorce xal) sera institué également aux femmes.

[e] Réformes imposant des droits de successions minimales obligatoires aux femmes.

[f] Institutions vestimentaires pour différencier la femme de classe libre et notion de pudeur vestimentaire.

[g] Limitation de la polygynie.

[h] Mention du mariage temporaire.

[i] Institution de mariage libre/esclave bilatéral.

[j] Versets liés à la chasteté et la peine des fornicateurs. Lors de la lecture chronologique de ces versets, nous notons que la peine des fornicateurs n'a été établie qu'avec la 102'ième sourate dans l'ordre chronologique (Cor. 102/24,1). Il existe trois occurences chronologiquement antérieures à ce décret : (Cor. 90/33,30) & (Cor. 92/4,25) évoquant un châtiment céleste et l'absence de loi à ce propos. Un verset situé entre ces deux derniers (Cor. 92/4,15) montre qu'il n'y avait pas encore de règle temporelle entre-temps. Il ressort d'après les sources des chroniqueurs médiévaux musulmans, qu'entre la sourate Ahzāb et la sourate Nissā, un couple d'adultérins israélites ont été lapidés selon la loi mosaïque, et qu'un homme du nom de Mā'iz demandant à être purifié pour avoir commis l'adultère fut également lapidé, malgré le fait que le Prophète le renvoie à plusieurs reprises lui adjoignant de se repentir. Aucune loi pour les non israélites n'était encore en vigueur. Peine mosaïque qui restera une tradition prophétique appliquée aux adultérins ayant déjà contracté un mariage, tandis que les célibataires commettant la fornication seront fouettés et non lapidés.



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